À quoi vont ressembler les réseaux satellites à basse orbite d’Amazon ? La société, qui a présenté sa gamme de terminaux clients de son projet Kuiper, estime qu’ils seront plus performants que ceux proposés par Starlink.
« Plus petits, plus abordables, plus performants » : voilà comment Amazon décrit sa gamme de terminaux clients qui seront connectés à son réseau[2] satellitaire à haut débit, appelé le projet Kuiper. Ses modèles, promet l’entreprise dans un billet de blog publié mardi 14 mars, seront « low cost » – comprenez plus abordables que le terminal proposé par Starlink d’Elon Musk. La constellation de satellites Kuiper était un projet lancé par Jeff Bezos visant à construire un réseau[2] de 3 236 satellites en orbite terrestre basse. Pour fournir l’internet[3] à haut débit partout dans le monde, la société avait annoncé mettre sur la table plus de 10 milliards de dollars. En 2020, le projet avait pris forme, avec l’autorisation de la Commission américaine des communications.
Trois ans plus tard, Amazon indique qu’il proposera trois versions de ses antennes, une standard, une ultra-compacte et une pro, avec des vitesses allant de 100 mégabits à 1 gigabit par seconde. La première mesurera 27 centimètres de longueur et moins de 3 centimètres de largeur. Son coût de production devrait avoisiner les 400 dollars l’unité. L’antenne ne pèsera que 2,2 kilos, sans compter toutefois le support de montage. Sa bande passante[1] pourra aller jusqu’à 400 Mbps par seconde.
Amazon prévoit une version plus compacte et abordable de ses antennes
L’antenne la plus grande et la plus puissante – 48 sur 76 cm – qui pourra offrir des vitesses jusqu’à 1 gigabit par seconde – vise les grandes entreprises ou les organisations internationales. Son prix n’est pas donné. Enfin, il existe un entre-deux, plus léger, plus compact (17 cm de long et de large), et moins cher, idéal pour tous ceux qui ont besoin d’une option ou d’un service internet[3] peu coûteux en déplacement. Il s’agit de l’antenne « la plus petite et la plus abordable », décrit Amazon. Elle sera aussi moins rapide, offrant une vitesse allant jusqu’à 100 Mbps par seconde. Interrogé par nos confrères de CNBC, Dave Limp, premier vice-président d’Amazon chargé des appareils et des services, n’a pas voulu préciser le coût de fabrication de ce modèle. Mais il sera « sensiblement inférieur » aux 400 dollars du modèle standard, a-t-il néanmoins spécifié.
Ce coût de production – pour la version standard – laisse augurer un prix moins cher que ce que propose Elon Musk, dont le projet est bien plus avancé. Il faudra en effet compter 637 € pour le matériel de Starlink, ainsi qu’un abonnement à 50 € par mois.
Autre information : ces terminaux seront équipés de Prometheus, une puce qui « combine la puissance de traitement d’une puce modem[4] 5G que l’on trouve dans les smartphones modernes, la capacité d’une station de base cellulaire à gérer le trafic de milliers de clients à la fois, et la capacité d’une antenne de liaison à micro-ondes à prendre en charge une puissante connexion point à point ».
Les performances des satellites seront supérieures à celles de Starlink, promet Amazon
Amazon prévoit de lancer sa première série de satellites au cours du premier semestre 2024, qui seront produits en masse d’ici la fin de l’année. Les premiers clients devraient en bénéficier courant 2024. On ne sait pas encore quelle zone géographique sera couverte, ni combien les utilisateurs devront au final débourser. « Notre objectif avec le projet Kuiper n’est pas seulement de connecter les communautés non desservies et mal desservies, mais aussi de les ravir par la qualité, la fiabilité et la valeur de leur service », explique Rajeev Badyal, vice-président de la technologie d’Amazon pour le projet Kuiper, cité dans le communiqué.
Prochaine étape : mai prochain. Amazon devrait déployer ses deux premiers prototypes de satellites sur la fusée Vulcan Centaur de la United Launch Alliance. Et là aussi, la société promet que les performances de ces satellites seront « nettement supérieures » à celles de Starlink, avec une capacité de traitement du trafic pouvant aller jusqu’à 1 térabit par seconde (Tbps). Reste à savoir si ces promesses seront tenues.
Source : Billet de blog d’Amazon
Il faut savoir qu’avec une ADSL ou la fibre optique, la bande passante est meilleure en débit descendant (téléchargement) que montant (téléversement) car les fournisseurs d’accès à Internet estiment que vous avez plus besoin d’aller consulter des données que d’en envoyer. Vous envoyez des données par exemple quand vous êtes en conversation vidéo avec un de vos proches.
La bande passante est un argument commercial utilisé par les fournisseurs. Une connexion plus rapide implique une navigation sur Internet plus fluide, et moins d’attente.
Internet est un réseau géant, composé de plus petits réseaux. Un réseau peut être local (LAN), en entreprise, ou public.
Quand on dit « je vais sur Internet » c’est que l’on ouvre son navigateur et que l’on commence à consulter des sites Internet et des applications en ligne : Réseaux sociaux, sites d’informations, vidéos, banque en ligne, boutiques en ligne…
En savoir plus sur l’histoire d’Internet sur Wikipédia, cliquez ici.
Généralement, le modem et le routeur sont un seul et même boitier, s’occupant de la connexion à Internet, de distribuer Internet à vos ordinateurs, via câble RJ45 ou Wi-Fi (sans fil). Ce boitier est également équipé d’un pare-feu afin de vous protéger des intrusions extérieures.
En général, on appelle ce boitier la box Internet.
Free propose par exemple sa Freebox révolution : un boitier routeur/modem et un boitier télévision, reliés par un module CPL. La Freebox dispose d’un lecteur Blu-Ray pour lire les films en haute définition. Le boitier télé se relie au téléviseur via une prise HDMI.